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undefinedEn août 2005, les Cyclo-touristes vierzonnais (CTV) décident relier Vierzon à Vesoul (et Vesoul à Vierzon) à vélo. Ils ont appelé ce périple "la Jacques Brel. Je suis allé les rejoindre, une fois qu'ils furent arrivés à Vesoul. La première fois qu'officiellement des Vierzonnais posaient le pied sur Vesoul... Voici les photos. Le reste suivra bientôt. 

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     Bon, il fallait le faire. Voilà. C'est fait. On a voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul ! Depuis trente-huit ans  (1), Jacques Brel nous y invite et à chaque fois, c'est la même chose : on décline poliment l'invitation. On se cache derrière son petit doigt en espérant que personne n'y repense.
     Quand on entend la chanson, on regarde ailleurs, dans le vague. On se dit qu'elle va passer, qu'une chanson passe toujours. Qu'elle fuit avec le vent et que le vent court vite. Pas de chance. Celle-là est restée.
     Elle s'est ancrée dans notre sol. Elle a encré Vierzon d'une rengaine indélébile. Elle a pris Vierzon dans ses vers, Vierzon dans ses rimes, Vierzon dans ses bras, pour la graver dans les têtes. Et au moment de sa sortie, la chanson Vesoul a fait un carton ! A quoi bon échapper à son destin, hein !
     Alors voilà. Il fallait le faire. Donc le Berry républicain l'a fait. Nous sommes allés voir Vesoul. Nous avons rejoint neuf courageux cyclotouristes vierzonnais qui ont ouvert la voie, à leur façon, en reliant Vierzon à Vesoul, à coups de pédales. Ils ont justement baptisé leur randonné La Jacques-Brel, la première du genre.
     Voilà un premier pont jeté entre deux (villes) légendes. Plus l'auteur de la chanson, ça fait trois ! Jamais, sans doute, depuis 1968, depuis que Jacques Brel a commis sa chanson, pour des raisons obscures, des Vierzonnais n'avaient foulé d'une manière aussi officielle, le sol vésulien. Là-bas, le culte de Jacques Brel est à la hauteur de la réputation que le chanteur a taillé à la ville.
     Plutôt que de tourner le dos à l'évidence, Vesoul a croqué dans la chanson comme dans une pomme : une rue, une place, un collège, un festival porte le nom de Jacques Brel. Et le plaisir véritable d'être un pays brélien. Maintenant, rien ne s'oppose à un jumelage de coeur, de culture, de patrimoine. Un jumelage de raison. A Vesoul, en tous cas, Vierzon on connaît ! La petite frangine de la chanson. Alors, à bientôt.

(1) Cet article, avec d'autres, est paru le 16 août 2006, lorsque je suis allé, pour le Berry républicain, faire un reportage à Vesoul.

A noter que le maire de Vesoul, Alain Joyandet, réélu récemment, que j'avais rencontré, vient d'être nommé secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie. undefined





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